La foire aux doutes
Tu veux devenir auxiliaire de puériculture, mais tu te poses mille questions ? Tu doutes, tu as peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas avoir le bon profil, de tout rater ?
Tu n’es pas la seule.
Ici, je réponds sans détour aux doutes les plus fréquents des candidates que j’accompagne pour te rassurer, t'éclairer et t'aider à avancer avec plus de confiance dans ton projet professionnel.
"Je n’ai pas le bon parcours, est-ce que j’ai une chance ?"
Il n’y a pas de parcours idéal pour devenir AP.
Certaines ont quitté l’école depuis 10 ans, d’autres ont un bac+3, d'autres encore n'ont aucun diplôme.
Le jury ne cherche pas une candidate “parfaite”, il cherche une personne authentique, motivée, réaliste et prête à s’investir.
Si tu es capable d’expliquer pourquoi ce métier est fait pour toi aujourd’hui, alors oui, tu as toutes tes chances.
"Et si je n’ai aucune expérience dans le domaine ?"
Ce n’est pas un critère bloquant.
Tu peux tout à fait convaincre le jury sans avoir mis un pied dans une crèche. Mais tu dois montrer que tu t’es renseignée sérieusement sur le métier, que tu sais ce que tu veux et que ce n’est pas une décision prise à la légère.
Des recherches approfondies, des enquêtes métier, des témoignages ou un stage d’immersion peuvent faire toute la différence.
"Je suis très timide, je ne sais pas parler de moi… comment je vais faire devant un jury ?"
Tu n’as pas besoin d’être extravertie ou “bonne à l’oral” pour réussir.
Ce qui compte, c’est d’avoir un discours sincère et structuré, et surtout, d’avoir travaillé en amont pour savoir ce que tu veux dire. L’oral, ça se travaille. Et je suis là pour ça.
"J’ai peur d’échouer. Et si je n’étais pas capable ?"
Cette peur est ultra fréquente… mais souvent injustifiée.
Tu n’as pas besoin d’être parfaite, tu as besoin d’être toi, engagée, préparée et claire sur ton projet.
Tu ne seras jamais seule dans ce chemin et si ce n'est pas pour cette fois, ça ne veut pas dire que tu n’y arriveras jamais ou que tu es nulle. C'est une expérience qui te fera évoluer.
Croire en toi si tu veux que le jury y crois !
"Est-ce que je ne suis pas trop vieille pour me lancer ?"
Non, clairement non !!
Tu peux te reconvertir à 30, 40, 50 ans et plus. Ce qui compte pour entrer en formation, ce n’est pas ton âge, c’est ton projet, ta motivation, ta capacité à te projeter dans ce métier.
Il y a des femmes de tous les âges en formation AP. Et le jury le sait : la maturité, l’expérience de vie et la stabilité sont de vrais atouts.
Donc ne t’auto-censure pas, ton âge n’est pas un frein. Au contraire.
"J’ai une vie de famille, est-ce que c’est compatible avec la formation ?"
Oui, à condition d’être bien organisée, entourée et préparée.
La formation AP est dense, c’est vrai. Mais tu es déjà maman ? Alors tu sais ce que c’est que de jongler, t’adapter, courir partout et t'organiser.
L’essentiel, c’est d’avoir un cadre solide autour de toi : du relais et du soutien qui te permet de tenir sur la durée.
"Il n’y a que 10 places dans l’école où je postule… j’ai aucune chance."
Faux. Il y a 10 places ? Alors il faut bien 10 personnes pour les remplir. Pourquoi pas toi ?
Arrête de voir le verre à moitié vide.
La vraie question, ce n’est pas combien de places il y a, c’est ce que toi, tu vas faire pour décrocher la tienne.
Si tu es bien préparée, que ton discours est clair, que ton projet est solide, tu peux te démarquer. Même dans une école très demandée.
"J’ai déjà échoué une fois aux sélections, est-ce qu’ils vont s’en souvenir ?"
Non, les jurys ne gardent pas les dossiers d’une année à l’autre (et puis, il voit tellement de candidates, il ne peux pas se rappeler de tout le monde en détails).
Chaque sélection = une nouvelle candidature, une nouvelle chance.
Et cette fois, tu ne pars pas de zéro. Tu sais ce qui t’a manqué la première fois, tu peux te préparer autrement, mieux, plus en confiance.
Rater une fois ne veut pas dire que ce n’est pas fait pour toi. Apprends de cet échec, transforme-le en force… et reviens plus prête que jamais.